Introduction et bienvenue

Nous vous proposons de vous accompagner à découvrir l’immense univers des fourmis au travers de ce B.A.-BA : pour les passionnés, pour les curieux, pour les enfants,… tout le monde est bienvenu à entrer dans ce petit monde. Serons présentées ici quelques connaissances nécessaires à la découverte, la compréhension et l’élevage de fourmis sous forme de petits articles parfois en lien avec des articles plus complets pour mieux s’informer.

Notre objectif est de partager, faîtes-nous part de tous vos commentaires, enrichissements, modifications, nous serons ravis d’en discuter et de vous prendre en compte !

Comment trouver une colonie de fourmis

Tout d’abord, il faut avoir conscience qu’une colonie existe grâce à un individu central, couramment appelé reine ou gyne, qui est le membre de la colonie qui pond des œufs pendant une vingtaine d’année. Si vous souhaitez possédez une colonie qui se développe, il faudra impérativement vous procurer, au minimum, une gyne. Pour ce faire, il y a trois méthodes principales : l’achat en boutique, l’échange ou la ramasse lors de l’essaimage.

En boutique

Si vous acheter sur une boutique en ligne, comme FourmiCurieuse.fr, vous aurez la possibilité de vous renseigner sur la manière dont l’élevage est mis en place, sur la traçabilité de la récolte et de l’éleveur, sur la santé de la colonie. Ce sont des points à ne pas négliger, car les fourmis sont des êtres vivants et doivent être traitées comme tels. De plus, une colonie dont l’élevage n’aura pas respecté ces conditions risquera de moins bien se développer voire dépérir.

Par des échanges ou des dons

Vous pouvez également passer par de l’échange ou du don entre particuliers passionnés, par exemple au travers d’un forum. Attention, si vous passer par ce système, il faudra également valider que la colonie a été bien traitée avant de vous parvenir et qu’elle possède toujours une reine.

Lors d’un essaimage

Enfin, vous pouvez récupérer vous-même une gyne, après sa fécondation, lors d’un essaimage. Si vous assistez à un tel événement, n’hésitez pas à ramasser votre gyne : la grande majorité d’entre elles sont vouées à mourir (d’où les essaimages massifs), attaquées par des prédateurs, n’étant pas capable de passer l’hiver, écrasées involontairement par vos voisins, etc… Grâce à vous, une de plus restera en vie !

Le B.A.-BA pour accueillir des fourmis

Attention : quelle que soit la méthode par laquelle vous vous procurez votre colonie, il est nécessaire de connaître son espèce pour bien s’en occuper. Vous pourrez d’ailleurs trouver des fiches de soin élaborée par FourmiCurieuse pour vous y accompagner. Si vous avez ramassé votre gyne vous-même, n’hésitez pas une seconde à demander de l’aide pour l’identifier : AntArea et FourmisWalbru vous proposerons des conseils précis et sérieux.

La fondation

Après avoir trouvé votre gyne, il faut maintenant lui assigner son premier logement : celui-ci doit être petit pour qu’elle se sente en sécurité et qu’elle commence à pondre.

Si vous achetez sur un site professionnel, il est possible que votre gyne arrive déjà dans un tube de fondation.

Si vous récupérez la gyne vous-même ou qu’elle ne vous parvient pas dans ces conditions, voici quelques conseils pour faire vous-même votre tube de fondation. Choisissez un tube à essai (les plus courants sont les 16*160mm), remplissez-le au tiers d’eau afin d’assurer l’hygrométrie de votre colonie et enfoncez un bout de coton bien tassé pour que l’eau ne puisse pas passer autrement que par des vapeurs dans l’air (sinon vos fourmis risquent de se noyer). Placer votre gyne à l’intérieur (avec son couvain si elle en a) et refermez par un coton moins serré afin que l’air circule.

Attention : choississez bien le coton que vous utiliser ! Il vous faut du coton “en vrac”, tel que du coton “prédécoupé” afin de bien tasser le coton après l’eau et éviter que celle-ci passe. Si vous utilisez, ce qui est déjà arrivé à des myrmécophiles pourtant pleins d’attentions pour leur colonie, du coton tassé comme les cotons démaquillant, vous ne pourrez pas tasser et rendre impossible le passage de l’eau. Malheureusement, votre colonie pourrait se retrouver noyée…

Vous pourrez aussi envisager de la mettre dans un module de fondation que vous aurez construit ou acheté. Ce sont de tout petits nids composés d’une à deux salles, maximum, pour que la gyne se sente en sécurité.

Le B.A.-BA du suivi de la fondation

Lors de la fondation, la gyne met en place une stratégie propre son espèce pour trouver sa place et donner vie à ses premières ouvrières. Reportez-vous à la fiche de soin spécifique à votre espèce pour accompagner au mieux votre gyne dans sa fondation.

  • Claustrale : la gyne puise dans ses propres ressources pour faire naître les premières ouvrières sans sortir de son nid. Il ne sera pas nécessaire de la nourrir avant la naissance des premières ouvrières.
  • Semi-claustrale : la gyne prend le rôle des ouvrières en se déplaçant hors du nid pour aller chercher ses ressources. Elle aura besoin d’être nourrie avant l’apparition des premières ouvrières.
  • Dépendante : la gyne a besoin d’ouvrières pour effectuer sa fondation, la plupart du temps elle s’intègre dans une colonie déjà existante. Les espèces à fondation dépendante ne sont pas celles que nous vous conseillons de faire fonder car elles sont compliquées à mettre en place.

Lorsque la fondation sera terminée (c’est-à-dire que la gyne sera accompagnée d’une quinzaine d’ouvrières), vous pourrez envisager de la transférer dans un petit nid où la colonie pourra commencer son développement.

L’eau

Comme tous les êtres vivants, les fourmis ont besoin d’eau pour vivre. Il faudra donc leur en procurer pour qu’elles puissent se développer correctement. Elles ont deux manières principales de s’hydrater : par hygrométrie et en buvant. En vous renseignant sur l’espèce que vous allez élever, vous aurez la possibilité de savoir quel est le mode d’hydratation principal de vos fourmis.

Hydratation par hygrométrie : les fourmis qui s’hydratent par hygrométrie utilise l’humidité présente donc l’air pour s’hydrater, elles n’ont pas besoin d’un abreuvoir pour boire.

Hydratation par abreuvoir : ce sont des fourmis pour lesquelles l’hygrométrie n’est pas suffisante pour les hydrater, elles ont donc besoin de la présence d’un abreuvoir.

Chaque colonie a son identité, il arrive que des fourmis pour qui l’hygrométrie est censé être suffisante pour les hydrater apprécie énormément la présence d’un abreuvoir et, à l’inverse, des fourmis dont l’espèce a l’habitude de boire peuvent se contenter de s’hydrater par hygrométrie. A vous de les observer pour leur offrir ce qui correspondra le mieux à leur besoin.

Dans tous les cas, il est plus que nécessaire de leur pourvoir un nid bien hydraté et de surveiller régulièrement le niveau d’eau du nid, au risque de voir la colonie dépérir très rapidement. Vous pouvez effectuer cette surveillance à l’aide d’un capteur d’hygrométrie.

La nourriture

Comme tous les animaux de compagnie, les fourmis ont besoin d’être nourries. Les fourmis ont principalement besoin quantités de glucose (énergie de base des êtres vivants) et d’acides aminés (les protéines). A plus petite échelle, elles auront aussi besoin de minéraux et d’oligo-éléments qui sont présents naturellement dans la majorité des aliments.

Le glucose se retrouvera principalement dans des liquides ou gelées sucrées ainsi que dans les graines tandis que les protéines seront principalement apportées par la consommation de petits insectes. Pour connaître le régime alimentaire de votre colonie, reportez-vous à la fiche de soin de son espèce.

 

Les besoins de la colonie sont toujours relatifs à sa taille, surveillez régulièrement le nid pour ajouter de la nourriture si la colonie en consomme de plus grosses quantité ou au contraire diminuer les doses si elle a du mal à tout manger. Il n’est pas forcément bon de trop mettre de nourriture, car celle-ci risque de pourrir.

Attention : la petite taille des fourmis les rend d’autant plus sensibles aux produits toxiques, faîtes très attention à la provenance des aliments que vous leur procurer pour ne pas les empoisonner.

Vous pouvez lire l’article sur la manière dont on peut nourrir sa colonie si vous souhaitez plus de détails.

Le chauffage de la colonie

La plupart des colonies se développent entre 20 et 30°. Dans de nombreux cas, la colonie pourra vivre en dessous de cette température, mais le couvain ne se développera pas ou pas correctement. Il est donc très important de veiller à une bonne température de votre nid, d’autant plus pour des colonies exotiques. N’hésitez pas à vous renseigner sur l’espèce que vous élevez pour déterminer sa température idéale.

Pour obtenir la température parfaite vous pouvez utiliser trois systèmes de chauffage. Il existe des cordons chauffants qui entoureront votre fourmilière, la chauffant de manière homogène. Vous trouverez également des tapis chauffants en faisant attention à ne pas les poser directement sur le plastique des fourmilières, ni sur les réserves d’eau des tubes d’élevage (risque de condensation qui noierait la colonie). Et enfin, et c’est notre moyen de chauffage préféré, vous pourrez trouver des lampes de bureau avec ampoule chauffante, qui chauffe par le dessus, permettant éventuellement d’obtenir des températures différentes à l’intérieur du nid, ce que certaines colonies apprécieront.

Choisir ce qu’il y a de plus adapté aux fourmis

En utilisant la lampe chauffante, la température du nid sera définie à la fois par la température ambiante et le rayonnement de l’ampoule chauffante, comme il fera plus frais la nuit dans votre logement, il fera également plus frais dans le nid, le rythme circadien des fourmis sera alors respecté.

Pensez bien à accompagner votre système de chauffage d’un capteur de température pour déterminer si la température de votre colonie est correcte et pour la surveiller régulièrement. Avec une température trop basse, vos fourmis ne se développeront pas mais, avec une température trop élevée, leur température corporelle deviendra trop haute et elles mourront plus vite.

La diapause

La diapause est une phase hivernale durant laquelle la colonie se met au repos. L’objectif de cette pause est de permettre à la gyne de ne pas s’épuiser afin qu’elle puisse pondre plus efficacement l’année suivante. Il n’y a pas de développement du couvain pendant cette période, ce qui permet aux ouvrières d’arrêter également leur activité, évitant ainsi une mort prématurée. Durant cette période il est donc normal d’observer un arrêt de la ponte, un arrêt du développement du couvain et une baisse voire un arrêt de la consommation de nourriture.

Pour aider votre colonie à mettre en place cette diapause, il vous faudra la mettre en hivernage : c’est le fait de mettre votre colonie au froid et de limiter la nourriture disponible. Au cours de cette phase, la colonie doit être à une température nettement plus basse qu’à l’accoutumée (autour de 10°C). Elle se nourrira peu mais aura tout de même besoin d’une humidité importante, c’est pourquoi il faudra continuer de la surveiller régulièrement.

La diapause est propre à chaque espèce, c’est pourquoi il est important de bien se renseigner sur l’espèce que vous avez choisie, en lisant sa fiche de soin, afin de mettre en place la diapause. Si vous souhaitez connaître plus de détails sur cet arrêt de la vie des fourmis, vous pouvez lire l’article dédié à ce sujet.

Le nid

Pour trouver sa place dans votre logement, votre colonie aura besoin d’un nid, créé artificiellement, répondant au besoin de la colonie. Plus le nid sera en adéquation avec la nature, plus votre colonie y sera à l’aise.

Idéalement il faudra plusieurs chambres, au moins deux afin d’en avoir une humide (pour le développement du couvain) et une sèche (pour stocker la nourriture). Les chambre doivent être petites pour que les fourmis sentent bien que l’espace est clos et s’y sentent en sécurité. Par conséquent le nombre de chambres dépend principalement de la taille de la colonie.

Il faudra également un espace relié à ces chambres, mais plus aéré, dans lequel vous déposerez la nourriture pour votre colonie et dans lequel celle-ci viendra jeter ses déchets. Cet espace, l’aire de nourrissage, ne doit pas être confondu par la colonie avec les chambres, c’est pourquoi il doit plus ressembler à un espace ouvert tandis que les chambre doivent paraître fermées.

Un article est consacré spécifiquement aux nids si vous souhaitez plus de détails à ce sujet.

Les reines : qu’est-ce que c’est ?

La reine, c’est l’individu qui est au cœur de la colonie, c’est elle qui permet de la faire grandir, en pondant les œufs et en décidant des membres qu’elle fait naître selon les besoins de la colonie.

Pour cela, la reine – que l’on appelle aussi « gyne » du grec « femme » – se fait féconder par un mâle au moment de l’essaimage. Avant ce moment, on les appelle des princesses, c’est-à-dire des fourmis sexuées femelle qui n’ont pas encore été fécondée. Les princesses vivent dans leur colonie mère, celle-ci les a fait naître au moment où elle était assez robuste pour s’en occuper. Elles naissent avec des ailes, tout comme les fourmis mâles, pour pouvoir s’envoler au moment de l’essaimage, rencontrer un mâle durant l’envol et accumuler le matériel génétique nécessaire pour toute leur vie.

A la fin de ce vol, les nouvelles gynes se posent sur le sol et arrachent leurs ailes. Puis elles cherchent un coin rassurant, souvent en creusant le sol, pour fonder leur nouvelle colonie. Elles commenceront par pondre des petites ouvrières, qui auront comme charge de les nourrir et de nourrir les prochaines larves, et petit à petit, la colonie grandira.

Les colonies polygynes

Certaines espèces de fourmis peuvent avoir plusieurs reines pour une seule colonie, ce sont des colonies polygynes (à opposer aux colonies monogynes). A la fin de l’essaimage, elles se retrouvent et fondent ensemble la colonie. Cependant attention, une espèce qui ne fait pas de colonie polygyne rejette les autres reines et leurs colonies, si vous essayer de les mettre ensemble, elles risquent de se battre jusqu’à la mort de l’une des colonies.
Après la fondation, la gyne – ou les gynes – peut vivre plusieurs années en faisant naître de nouvelles fourmis (beaucoup d’ouvrières non sexuées et quelques sexuées).

Pour plus d’information, n’hésitez pas à lire notre article sur les colonies.

Les reines : comment les reconnaître ?

Au moment de l’essaimage, vous pouvez trouver des gynes tout juste fécondées sur le sol. N’hésitez pas à vous balader avec des tubes à essai, pour votre plaisir ou pour une activité pédagogique. Dans ce dernier cas, quoi que vous trouviez, les enfants seront ravis de se balader en regardant le sol et en ramassant tout sorte de chose pour d’autres projets.

Dans le cas où vous aimeriez trouver une gyne pour la faire se fonder chez vous ou dans la classe, voici quelques conseils pour être sûr que c’est bien une gyne. Si vous trouvez une fourmi avec des ailes, il y a des chances pour qu’elle ne soit pas encore fécondées, je vous conseille donc de la laisser. Voici quatre points qui vous permettront de déterminer si la fourmi que vous avez trouvée est, ou non, une reine :

  • Le thorax des gynes est plus grand et gros que celui des autres fourmis de la même espèce, et légèrement surélevé. Avec un peu d’expérience, vous le remarquerez au premier coup d’œil et ce sera votre meilleur indice.
  • Les cicatrices ailaires se forment au moment où la gyne arrache ses ailes, vous pouvez vérifier leur présence mais c’est un élément plus discret
  • Les ocelles sont des petits yeux disposés en forme de triangle sur le front de toutes les fourmis sexuées, dont les gynes, c’est donc un élément imparable.
  • La gyne est souvent plus grosse que les autres individus de la même espèce, c’est donc un bon indice, mais ce n’est pas vrai pour toute les espèces. Cependant cela peut servir de base pour l’étude des autres points ci-dessus.

Reconnaître les espèces

Ensuite, il vous faudra définir à quelles espèces vous avez à faire. Si vous n’avez pas de grandes connaissances dans les différentes espèces, je vous conseille de demander l’avis d’un expert en la matière (AntAera propose des identifications). Une fois l’espèce identifiée, vous pourrez déterminer si vous pouvez la garder chez vous ou dans votre classe, cela dépendra des besoins de l’espèce, vous trouverez ici un panel d’espèce pour vous décider.

Voici une gyne sur laquelle on remarque les cicatrices ailaires et les ocelles :

Reine avec cicatrices ailaires et ocelles

Les reines : où et quand les trouver ?

Chaque espèce vit dans un biotope (environnement) différent, vous ne pourrez donc pas trouver toutes les espèces dans votre jardin ou en dans la cour de votre école. Vous ne trouverez pas non plus de reines à toutes les périodes de l’année. Si vous souhaitez vraiment en élever, il vous faudra peut-être vous diriger autre part.

Ramasser sa gyne

Dans la nature, vous pourrez en trouver de deux manières : lors des essaimages, du printemps à l’automne, lorsque le temps est lourd (orageux) avant ou après une averse. Ce sont des temps qui font fuir les oiseaux, l’espérance de vie des futures gynes est donc allongé, et qui rendent la terre plus meuble, les gynes creuseront donc plus facilement. Vous pourrez aussi trouver des gynes déjà fondée à tout moment de l’année, pour cela, ne creusez pas, vous risqueriez de les tuer, soulever les pierres ensoleillées, vous les trouverez peut-être à a surface, en train de se réchauffer. Dans ce cas pensez bien à prendre des ouvrières avec la gyne car elle s’est déjà fondée.

Par le biais de vendeurs ou de particuliers

Sur certains forums de passionnés tel que FourmiCurieuse, vous pourrez trouver des dons, des échanges, des ventes. Sur eBay ou sur le Bon Coin, certains se lancent en tant que particulier dans l’élevage et la vente de fourmis. Enfin vous pourrez en trouvez sur les sites en ligne de vente de fourmilières, accessoires et fourmis : avant de faire votre choix, renseignez-vous sur ces différents vendeurs, faites de la comparaison et regarder les prix pour ne pas vous faire avoir. N’hésitez pas à nous demander conseils si vous avez besoin.

Les problèmes sanitaires

Certains problèmes sanitaires peuvent survenir au sein du nid. Les deux principaux sont les acariens et les moisissures. Afin d’éviter la survenue de ce genre d’événements, nous vous incitons à suivre quelques règles d’hygiène nécessaires :

  • Si vous donnez des proies mortes à votre colonie, il vaut mieux qu’elles aient passé au moins 48h au congélateur.
  • Surveillez bien l’évolution de la nourriture pour la sortir avant qu’elle commence à s’abîmer ou à développer des acariens.
  • Si vous faîtes un élevage nourricier préférez ceux avec une faible humidité (moins propice au développement des acariens) et éloignez autant que possible vos colonies de ces élevages.
  • Maintenez un espace de nourrissage et un nid le plus propre possible. De même, vous pouvez faire en sorte que la pièce dans laquelle vous mettez votre nid soit maintenue propre.

N’hésitez pas à lire notre article sur ces soucis si vous souhaitez vous y connaître plus en profondeur.

 

 

Espèces exotiques ou espèces endémiques ?

Sont appelées endémiques les espèces trouvables dans la région dont on parle et exotiques, à l’inverse, celle qu’on ne trouve pas naturellement dans cet environnement. Choisir entre les deux dépend de vos capacités d’élevage et de ce que vous souhaitez observez.

FourmiCurieuse encourage principalement l’élevage de fourmis endémique, car les implications de ce type d’élevage par des particuliers non-expérimenté sont moins graves pour la colonie et pour l’environnement. Vous pouvez lire notre article à ce sujet pour mieux comprendre ce point de vue. N’hésitez pas cependant à découvrir le monde fantastique de certaines espèces exotiques au travers de vidéo, de musée ou directement sur place !

Questions courantes

Ma gyne est morte, pourquoi ?

Comme tout être vivant, un gyne vit des événements au cours de sa vie qui sont susceptibles d’entrainer sa mort :

  • Avant la fondation : elle peut avoir été blessée par d’autres animaux durant le vol nuptial ou au sol pendant sa recherche pour fonder.• Certaines espèces sont très sujette au stress, selon leur génétique, les gynes peuvent avoir du mal à fonder sans être dans un calme total et finissent par dépérir.
  • Vous n’avez pas nourri votre gyne avant l’arrivée des premières ouvrières, ayant lu partout que les gyne n’avaient pas besoin d’être nourrie durant la fondation, mais c’était une espèce à fondation semi-claustrale : elle aurait eu besoin d’être nourrie.
  • Vous avez une reine a fondation dépendante et l’adoption ou le parasitage n’a pas pu être fait dans les quelques jours après la fécondation : votre reine n’avait plus de ressources.
  • Vous n’avez pas prélevé votre gyne à la suite d’un essaimages mais sous un caillou : elle n’est pas en capacité de refaire une fondation
  • Elle peut être contaminée par différents parasites, du simple acarien, au champignon le plus virulent, dans ce cas la présence d’hyphes (filaments blancs) vous donnera la réponse.
  • Il arrive que les ouvrières l’exécutent, les raisons peuvent être multiple et ne sont pas bien connues : mauvaises conditions de maintenance de votre part, gyne montrant des signes de faiblesse ou malade (elles lui épargnent de la souffrance), blessure au sein du nid, ouvrières issues de boost…

Mes ouvrières meurent, pourquoi ?

  • Au bout d’un an, vous observerez certainement des décès massifs parmi les ouvrières : ce n’est pas anormale, la première génération d’ouvrières a une espérance de vie d’environ un an.
  • Certaines petites espèces s’engluent facilement dans les liquides sucrés et se noient facilement dans l’eau, révisez votre manière de leur apporter ces éléments si vous observer ce type de mort.
  • Il peut arriver des comportements et morts inhabituel dans certains nids en plastique acrylic issu du commerce : n’hésitez pas à nettoyer entièrement le nid avant d’y remettre des ouvrières. Vous pouvez également nous demander conseils.
  • L’utilisation de bombes quelconques, désodorisant et autres produits sous pression peuvent être un danger pour votre colonie.
  • La nourriture peut être un risque : elle peut contenir des pesticides, ne pas convenir à la colonie, être donnée en trop petite quantité, etc…
  • Les ouvrières peuvent être parasitées, ce qui arrive par exemple en donnant des proies parasitées.

Ma gyne n’enlève pas ses ailes, pourquoi ?

  • La gyne arrache arrache ses ailes juste après la fécondation, il y a donc de très grandes chances pour qu’elle n’ai pas été fécondée, auquel cas, il n’y a pas grand-chose à faire pour elle…
  • Il y a eu certains cas de fondation réussie avec des gynes ailées, probablement qu’elles ont été ramassée avant d’arracher leur ailes et que la perturbation les as fait omettre ce détail. Cependant n’oublions pas qu’elle se servent des ressources disponibles dans les muscles de leurs ailes (qui ne sont plus utiles) pour effectuer la fondation.

Ma gyne ne pond pas, pourquoi ?

  • Certaine espèce font leur diapause avant les premières pontes : envisagez un passage à l’hivernage progressif.
  • Si elle porte encore ses ailes, c’est qu’elle n’a pas été fécondée, il y a peu de chances qu’elle ponde des œufs.
  • L’environnement dans lequel elle vit est très stressant : vibrations, bruit, luminosité…
  • Certaines espèces sont simplement dure à faire fonder : laissez-lui du temps et apportez-lui le meilleur environnement possible.

Le développement de mon couvain est deux fois plus long que la normale, pourquoi ?

  • Recherchez plus d’informations sur l’espèce que vous faites fonder et vérifier bien l’identification de cette espèce.
  • Le premier couvain dépend entièrement de la gyne car elle le fait se développer seule : vérifiez bien que ses propres conditions en température, hygrométrie et éventuelle nourriture soit remplie.
  • Dans une colonie déjà fondée, les conditions doivent également être vérifiée, principalement l’apport en protéine.

Comment faire quand je pars en vacances ?

Tout dépend du développement de la colonie au moment où vous partez et surtout du temps pendant lequel vous serez absent.

  • Avec une fondation indépendante et claustrale sans ouvrière, pas d’inquiètude, la gyne vit sur ses réserves. Si vous partez sur une longue durée, n’hésitez pas à raccorder un second espace (un autre tube par exemple) dans lequel vous mettrez à disposition un peu de nourriture pour les premières ouvrières (évitez de mettre directement dans le tube, cela pourrait déranger la gyne).
  • Si vous partez maximum une semaine : avant de partir, vérifier obligatoirement que votre colonie a de quoi s’hydrater (soit par un abreuvoir, soit par l’hygrométrie du nid) mais éviter de laisser de la nourriture supplémentaire pour éviter le développement de bactéries. Ceci est valable autant pour les fondations en tube que pour les colonies en nid. La veille ou l’avant-veille de votre départ, nourrissez bien votre colonie, les ouvrières stockeront dans leur jabot-social, permettant ainsi de faire des réserves pour la semaine.
  • Si vous partez plus d’une semaine : demander à quelqu’un de passer au minimum une fois par semaine pour donner à manger à votre colonie et vérifier qu’elle a de quoi s’hydrater. L’idéal est même de la laisser en pension chez quelqu’un qui pourra la surveillez en direct.
  • Pour vos nids, le grand minima est identique : de l’hydratation à disposition. Mais il est plus que conseillé de faire visiter votre appartement par une connaissance, ou encore mieux de transporter les colonies qui peuvent l’être chez vos amis.