Difficile d’imaginer le cerveau des fourmis, logé dans leur minuscule tête qui n’a rien à vois avec ce que nous connaissons de nous. Alors, surement, en regardant leur comportement particulièrement et intelligemment bien organisé, vous vous êtes posé la question. Est-ce que les fourmis ont un cerveau ?
Le cerveau de la fourmi : 100 000 neurones
Oui, les fourmis ont un cerveau ! Celui-ci contient environ 100 000 neurones. Cela vous paraît beaucoup, n’est-ce pas ? Ce n’est cependant rien comparé au 100 milliards du cerveau humains. Chez les humains, chaque neurone peut effectuer 10 000 connexions, c’est ce qui fait l’immense complexité de notre cortex.
Point de rappel : le cerveau est constitué de neurones qui se connectent entre elles. Ces connexions permettent de créer des chemins définissant les différentes informations qui constitue la connaissance. Plus les chemins sont courts, plus l’accès à l’information est efficace.
Chez les fourmis, bien que le cerveau prenne plus de place que chez les humains (4% contre 2%), le nombre de neurones est infiniment plus réduit. Cela leur permet d’effectuer des actions simples : marcher, manger, distinguer les individus n’appartenant pas à la colonie, …
Une meta-intelligence
Mais alors, comment les fourmis arrivent-elles à aussi bien s’organiser ? Comment font-elles pour construire des édifices architecturaux aussi impressionnant ? La réponse est dans ce que les chercheurs appellent aujourd’hui l’intelligence en essaim. De nombreuses recherches traitent ce sujet, car c’est une forme d’intelligence qui permet des actions complexes à l’aide de cerveau simple.
Les processus qui le composent sont encore mal connu. Ce dont nous sommes certains c’est qu’il n’y a pas de chef d’orchestre, aucune fourmi n’a le cerveau suffisant pour jouer ce rôle. Pour le moment, on considère que, en quelque sorte, chaque fourmi représente un neurone et que la colonie est un cerveau.
La manière dont ces différentes petites intelligences rentrent en contact reste encore à découvrir. Des recherches sont menées sur des robot à compétences limitées, comme les fourmis, pour mieux comprendre ce processus.
Une intelligence du futur
L’intelligence en essaim permet de créations impressionnantes : nid dans les arbres, élevage de champignon mais aussi l’organisation de la ruche qui produit le miel. Les fourmis font parties des très rares êtres vivants à être en capacité de se coordonner pour porter un même objet.
Aujourd’hui, on estime que, pour évoluer technologiquement, comprendre l’intelligence en essaim est une nécessité. C’est la raison pour laquelle les fourmis et les abeilles sont actuellement au centre de nombreuses recherches. C’est une intelligence qui rythmera très certainement notre futur pour une vie plus en harmonie avec notre environnement.
N’hésitez pas à nous donner votre avis sur l’intelligence en essaim et ce que nous avons à en apprendre, nous serons ravis de partager et d’échanger.
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