Seule, une fourmi a des capacités d’actions limitées. Mais ensemble, les fourmis deviennent une entité efficace et solidaire. Les capacités de cet ensemble créé a une performance plus élevée que la somme des performances de toutes les fourmis qui le compose. C’est cette vie sociale qui leur permet d’effectuer des actions hors du commun.
La fourmilière face au danger
La gestion du danger par la fourmilière est le point le plus vital pour la colonie. C’est donc leur fil rouge dans toutes leurs actions.
Une organisation dès la fondation
Tout d’abord, la colonie s’organise pour limiter les risques au maximum. Au moment de la fondation, la gyne s’enterre rapidement limitant ainsi les risques d’être trouvée et attaquée. Elle ne sortira plus de son nid, ce sera le rôle de ses ouvrières, protégeant ainsi le seul élément reproducteur de la colonie d’un maximum de danger.
Une nid pensé « danger »
Ensuite, lorsque les fourmis creusent les différentes chambres qui composent le nid, elles le fond en profondeur et en renforçant autant que possible les parois. De plus, elles font de petites chambres reliés par d’étroit tunnels, afin de rendre l’ensemble moins accessibles.
Des sorties organisées
Lorsqu’il s’agit d’aller chercher la nourriture, les fourmis s’organisent également pour une bonne gestion du danger. Elles sortent d’abord individuellement, en reconnaissance, trouver les meilleures sources de nourriture. Ensuite seulement, elles reviennent au nid en traçant une piste de phéromones pour indiquer le chemin à leurs sœurs. Elles s’assurent ainsi de ne mettre en danger qu’un minimum d’individus.
Réaction face aux attaques
Proche de l’entrée de la fourmilière sont placé des fourmis qui ont pour rôle de donner l’alerte mais aussi de combattre en première ligne. L’objectif est de préserver en premier lieu la gyne et en second lieu le couvain. Certaines fourmis, une fois l’alerte levée, auront pour rôle d’éloigner la gyne et le couvain le plus loin possible. D’autres protégeront le nid, jusqu’à leur mort.
La fourmilière face à un objectif
Quelques soit les objectifs, les fourmis font preuve d’une cohésion hors du commun.
La recherche de la nourriture
Nous en avons déjà parlé, la recherche de la nourriture est un moment régulier où intervient la vie sociale de la colonie. En plus de prendre soin de limiter les dangers, les fourmis s’organisent également pour ramener de plus grosses proie à plusieurs. Elles font en effet partie des très rares animaux à être en capacité de se coordonner pour porter un même objet à plusieurs.
La construction du nid
Si l’on prend l’exemple des fourmis tisserandes, on se rend compte de l’importance de la cohésion dans la construction. Ici, chacune son rôle. Certaines font le pont entre deux feuilles pour les rapprocher mais aussi pour que leurs sœurs puissent passer facilement. D’autres relient les feuilles entre elles à l’aide de la soie produite par le couvain. Chaque fourmi, y compris celles en cours de développement, participent donc au processus de création et à la vie sociale de la colonie.
Propager le matériel génétique
Pour faire perdurer l’espèce, en particulier les gènes de la colonie, une fourmilière produit des fourmis volantes portant le matériel génétique. Au moment pour ceux-ci de s’envoler de la colonie pour se reproduire, l’ensemble des ouvrières participent. Elles aussi produisent des phéromones poussant les sexués à l’envol. Elles les accompagnent à la sortie du nid pour s’assurer que les conditions sont propices.
La fourmilière face aux blessures, à la maladie ou à la mort
Dans la fourmilière, le collectif passe avant l’individu. L’objectif est de permettre à la colonie de vivre le plus longtemps possible.
La gestion des blessés
Dans une colonie, les blessés ont tendances à se gérer eux-mêmes et à continuer autant que possible leurs activités au sein de la colonie. Les autres fourmis peuvent tout de même aider un membre lorsqu’il est en difficulté pour l’aider à être utile à la société. Cependant, tout est une question d’utilité au collectif, n’ayant pas les capacités de soigner les blessés, il arrive que les fourmis portent leurs congénères hors du nid pour les y laisser mourir.
La gestion de la maladie
Les fourmis font preuve d’une grande hygiène de vie pour éviter toute contamination. Elles se désinfectent les pattes en rentrant dans le nid et passe également leur temps à recouvrir le couvain d’antibiotique. Leur vie en promiscuité leur interdit de prendre le risque de se faire contaminer, sinon c’est la fin de la colonie. C’est pourquoi, si jamais une fourmi sent qu’elle est malade, elle va s’éloigner du nid, évitant toutes ses sœurs, pour s’exiler et mourir le plus loin possible. Ici encore, le collectif passe avant l’individu.
La gestion des morts
Un corps mort, quel qu’il soit, c’est le milieu idéal pour le développement de bactéries. C’est donc quelque chose à éviter dans un milieu clos, tel qu’une fourmilière. C’est pourquoi vous avez sans doute déjà vu les fourmis porter leurs morts hors du nid. L’objectif est tout simplement d’éviter la prolifération de bactéries qui risquerait d’attaquer le nid.
Que retenir de ce mode de vie sociale ?
La vie sociale des fourmis est extrêmement complexe est spécifique à leur fonctionnement. Il ne s’agit donc pas de copier leurs comportements mais plutôt de s’en inspirer pour adapter nos modes de vie en accord avec notre espèce. Il faut garder en tête l’objectif global : la survie de l’espèce.
Aujourd’hui, faire rentrer dans nos comportements des habitudes d’hygiène et de distances physiques est plus que nécessaire pour continuer à faire perdurer l’espèce humaines. C’est dans les comportements de tous les jours que nous pouvons éviter une nouvelle situation comme celle du Covid-19, alors ne nous en abstenons pas.
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